L’équipe de chercheurs a fait passé des IRM à tous les sujets de l’étude, au cours de trois phases menstruelles. Au moment de chacun de ces examens, les chercheurs ont également mesuré les niveaux hormonaux des participantes.
Les résultats ont montré que, sous la forme de fluctuations des hormones, les volumes de matière grise et blanche changent également, de même que le volume de liquide céphalo-rachidien. Il a notamment été constaté, juste avant l’ovulation, que le cerveau des participantes a montré des modifications de la substance blanche suggérant un transfert d’informations plus rapide.
« Les fluctuations cycliques des hormones, exercent de puissants effets comportementaux, structurels et fonctionnels par des actions sur le système nerveux central des mammifères, soulignent les auteurs. Encore peu de choses sont connues sur la façon dont ces fluctuations modifient les nœuds structurels et les autoroutes de l’information du cerveau humain. »
Ces résultats, qui doivent encore être évalués par les pairs, suggèrent que les changements structurels dans le cerveau pendant la menstruation peuvent concerner bien au-delà des zones cérébrales associées au cycle menstruel.
>> Sources. Menstrual cycle-driven hormone concentrations co-fluctuate with white and grey matter architecture changes across the whole brain | In BioRxiv | Elizabeth J. Rizor et Al. | Octobre 2023