Des scientifiques de l’Institut de technologie de Géorgie, de la faculté de médecine de l’Université Emory et de l’école de médecine Icahn au mont Sinai, ont utilisé une combinaison d’implants d’électrodes et d’analyses d’IA, pour essayer de localiser les changements dans les modèles d’activité cérébrale déclenchés par la SCP.
Et un signal cérébral ainsi pu être identifié comme pouvant servir de biomarqueur de rétablissement de la dépression. Le signal de récupération fournit un indicateur extrêmement utile du moment où la stimulation cérébrale profonde fonctionne, et lorque ce n’est pas le cas. Il semble être précis à plus de 90 % dans ses retours d’information. « Notre objectif est d’identifier un signal objectif et neurologique pour aider les cliniciens à décider quand il conviendrait de faire un ajustement de la SCP. »
« Nous avons montré qu’en utilisant une procédure évolutive avec des électrodes uniques dans la même région du cerveau et une gestion clinique éclairée, nous pouvons améliorer les gens, explique le neuroscientifique Christopher Rozell de l’Institut de technologie de Géorgie. Cette étude nous donne également une plateforme scientifique étonnante pour comprendre la variation entre les patients, qui est essentielle pour traiter des troubles psychiatriques complexes comme la dépression résistante au traitement. »
>> Sources. Cingulate dynamics track depression recovery with deep brain stimulation | In Nature | Sankaraleengam Alagapan et Al. | Septembre 2023