1) Sous hypnose, on ne peut pas savoir ce qu’il se passe
La première idée reçue est celle selon laquelle une personne sous hypnose est inconsciente. Cela est faux. Sous hypnose, on reste conscient de ce qu’il se passe. L’hypnose est un état particulier mais différent de celui du sommeil. Dans cet état, la personne est absorbée par des images, des paroles, des sensations et des émotions internes et – de ce fait – indifférente à ce qui se passe autour d’elle. Mais, elle n’en reste pas moins active ! D’autant plus que l’état d’hypnose n’est possible que si la personne est consentante et réceptive. Cela ne peut se faire de force et heureusement !
Cependant, certaines fonctions psychiques et physiques sont effectivement au repos, mais cela se fait au profit de fonctions psychiques inconscientes sur lesquelles il est plus simple de travailler. Si la personne se sent mal durant la séance, elle peut sortir de l’état d’hypnose à tout moment.
2) L’hypnose est un état forcé, qui n’est pas naturel
Contrairement à ce que l’on peut penser, l’état que l’on ressent sous hypnose est un état tout ce qu’il y a de plus naturel. C’est le même que lorsque vous avez une absence, que vous êtes tellement concentré sur un livre que vous ignorez ce qui se passe autour de vous ou que vous êtes dans la lune.
L’hypnothérapeute est là pour provoquer de nouveau cet état et l’amplifier pour vous aider à travailler avec cet inconscient qui se réveille via des « suggestions mobilisatrices » ou des « ressources internes ». Tout ceci est utilisé, évidemment à but thérapeutique.
Pour retrouver ces concepts, nous vous conseillons la lecture d’une livre « L’hypnose : un outil thérapeutique » publié en 2003 aux éditions Allain.
3) L’hypnose ne fonctionne que sur les gens influençables
Être réceptif et capable de lâcher prise est une force et non une faiblesse. Une étude, réalisée par des étudiants en sciences de l’éducation à l’université Paris VII St-Denis, visant a élaborée un « profil type » des personnes réceptives à l’hypnose avait relevé que la plupart de ces personnes étaient faibles ou instables.
Après cela de nombreux autres chercheurs ont fait des recherches qui ont donné des résultats complètement en opposition avec les premiers résultats. Ce qui a amené de nombreuses personnes à se poser des questions sur les motivations des étudiants.
Aujourd’hui, il ne semble pas pouvoir être possible d’établir un lien étroit entre la réceptivité et le caractère d’une personne.
Pour aller plus loin, vous pouvez vous tourner vers les travaux suivant : « Michaux, Halfon, & Wood, Manuel d’hypnose pour les professions de santé, 2007 » et le « Maudsley Personnality Inventory »